Que sont les cellules NK et pourquoi sont-elles importantes ?
Les cellules tueuses naturelles (NK), souvent appelées « premiers intervenants » du système immunitaire, sont un type de lymphocyte essentiel à l'immunité innée. Contrairement aux cellules immunitaires adaptatives qui nécessitent une exposition préalable aux agents pathogènes, les cellules NK agissent rapidement pour détecter et éliminer les cellules infectées par un virus ou les tumeurs malignes. Leur nom vient de leur capacité à tuer sans sensibilisation préalable, une caractéristique qui les positionne comme sentinelles contre les dysfonctionnements cellulaires. Grâce à la reconnaissance par récepteurs, elles distinguent les cellules saines de celles soumises à un stress, que ce soit dû à une infection, un cancer ou la sénescence, en délivrant des granules cytotoxiques pour initier l'apoptose. Au-delà de la destruction, les cellules NK sécrètent des cytokines comme IFN-γ et TNF-α, orchestrant des réponses immunitaires plus larges.

Cellules NK vs cellules souches : rôles divergents, potentiel partagé
Alors que les cellules NK et cellules souches sont essentielles à la recherche médicale, leurs rôles biologiques divergent fortement. Les cellules souches, caractérisées par leur auto-renouvellement et capacité de différenciation, servent de matière première cellulaire pour la réparation et la régénération tissulaires. En revanche, les cellules NK sont des effecteurs différenciés de la surveillance immunitaire. Cependant, leur interaction est de plus en plus évidente : les cellules souches mésenchymateuses (CSM) modulent l'activité des cellules NK via la signalisation paracrine, tandis que les cellules souches hématopoïétiques (CSH) donnent naissance à des progéniteurs NK dans la moelle osseuse. Cette dualité – destruction par les cellules NK et régénération par les cellules souches – crée une dynamique yin-yang dans le maintien de l'équilibre physiologique.
Exploiter l'axe des cellules souches NK dans le traitement des maladies
L'utilisation combinée de cellule NKLes cellules souches et les cellules souches révolutionnent l'oncologie et la médecine régénérative. Les essais cliniques mettent en évidence leur synergie dans les domaines suivants :
- Leucémie: VOITURE-cellules NK Les cellules souches hématopoïétiques dérivées du sang de cordon présentent des taux de rémission 85% dans les tumeurs malignes réfractaires à cellules B, avec un risque réduit de maladie du greffon contre l'hôte par rapport au CAR-T.
- Tumeurs solides : Les agents d'engagement des cellules NK délivrés par les MSC améliorent l'infiltration tumorale, surmontant les barrières stromales dans les modèles pancréatiques et de glioblastome.
- Maladies auto-immunes : Les sous-ensembles régulateurs de NK (NKregs), développés via la coculture MSC, suppriment les cellules T pathogènes dans la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques.
Horizons futurs : au-delà de la cytotoxicité
Des recherches émergentes explorent le rôle des cellules NK dans homéostasie tissulaire, Par exemple, l'élimination des cellules sénescentes responsables du vieillissement et leur interaction avec les cellules souches pluripotentes induites (CSPi) pour générer des immunothérapies prêtes à l'emploi. Des défis subsistent, notamment l'optimisation. in vivo Persistance et maîtrise des microenvironnements immunosuppresseurs. Pourtant, comme l'a noté un chercheur : « Là où les cellules souches se reconstruisent, les cellules NK protègent. Ensemble, elles redéfinissent les limites de la médecine régénérative. »
